- i24NEWS
- Guerre Israël - Hezbollah
- Des avocats britanniques accusent la CPI de "tromperie" dans l'affaire des mandats d'arrêt israéliens
Des avocats britanniques accusent la CPI de "tromperie" dans l'affaire des mandats d'arrêt israéliens
L'organisation UK Lawyers for Israel remet en cause l'intégrité du procureur Karim Khan concernant les accusations contre Netanyahou
L'association UK Lawyers for Israel (UKLFI) a accusé samedi la Cour pénale internationale (CPI) et son procureur Karim Khan de tromperie dans une série de messages publiés sur X/Twitter. L'organisation pointe notamment du doigt la décision de Khan d'annuler sa visite prévue en Israël en mai, après avoir annoncé plusieurs mois plus tôt qu'il "s'engagerait avec les autorités nationales concernées conformément au principe de complémentarité au cœur du Statut de Rome". L'UKLFI critique particulièrement le timing de l'annonce des mandats d'arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, qui coïncidait avec le jour prévu pour des réunions entre responsables de la CPI et israéliens à Jérusalem. Ces réunions ont été annulées sans préavis.
"S'ils avaient su que le Procureur était sur le point de demander des mandats d'arrêt basés sur de faux rapports, ils auraient probablement publié leurs analyses plus tôt", a déclaré l'UKLFI dans son fil de discussion. Dans une lettre adressée à Khan le 27 août, l'organisation a réfuté ses accusations contre Netanyahou et Gallant, fournissant des preuves détaillées contestant chacune des allégations. "Nous sommes consternés d'apprendre que vous avez l'intention de vous en tenir aux arguments que vous avez avancés dans les demandes, malgré notre démonstration que chaque allégation contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant est fausse", écrit l'UKLFI.
L'organisation a menacé de porter plainte contre Khan pour faute professionnelle, ajoutant : "Avec tout le respect que nous vous devons, cela nous semble manifester un grave manque d'intégrité de votre part. Nous vous exhortons respectueusement à reconsidérer cette position à la lumière de vos obligations professionnelles."