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Livingstone a déclaré que Netanyahou "est d'accord" avec ses propos sur Hitler


Le chef de l'opposition israélienne Yitzhak Herzog suggère que le Labour envoie une délégation à Yad Vashem

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Former London Mayor Ken Livingstone leaves St Paul's Cathedral in central London - See more at: http://www.middleeasteye.net/news/ken-livingstone-be-suspended-labour-over-hitler-comments-owen-jones-132098390#sthash.fx5MUPHb.dpuf
Former London Mayor Ken Livingstone leaves St Paul's Cathedral in central London - See more at: http://www.middleeasteye.net/news/ken-livingstone-be-suspended-labour-over-hitler-comments-owen-jones-132098390#sthash.fx5MUPHb.dpufAFP

L'ancien maire de Londres Ken Livingstone, suspendu jeudi du Labour pour des propos sur Hitler, a dit samedi les regretter tout en martelant n'avoir rien dit de faux, en pleine polémique sur l'antisémitisme au Parti travailliste.

Livingstone avait affirmé qu'Hitler "soutenait le sionisme", en défendant une députée du Labour suspendue la veille pour des déclarations sur Israël.


"Je regrette vraiment avoir dit cela parce que ça a provoqué toute cette histoire (mais) je ne regrette jamais avoir dit quelque chose de vrai et si le Premier ministre d'Israël dit la même chose, c'est peut-être vrai", a déclaré Ken Livingstone sur la radio LBC.

Il a ainsi rappelé que Benyamin Netanyahou avait déclaré qu'Hitler en 1941 "ne voulait pas exterminer les juifs mais les expulser".

"Si le Premier ministre d'Israël, deux jours plus tôt, a pu dire exactement ce que j'ai dit, on ne peut pas dire que je suis antisémite car il ne l'est certainement pas", a déclaré Livingstone, faisant allusion de manière anachronique à des propos tenus par Netanyahou en octobre dernier.

Dans un discours prononcé devant le Congrès sioniste mondial à Jérusalem, Netanyahou avait affirmé que le dirigeant nazi n'avait pas l'intention de tuer les Juifs, mais seulement de les expulser.

Il décrivait plus précisément une rencontre entre le Grand Mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini et Hitler qui a eu lieu en novembre 1941: "Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs à l'époque, il voulait les expulser. Et Mohammed Amin al-Husseini est allé voir Hitler et lui a dit: si vous les expulsez, ils vont tous venir ici (en Palestine)", avait raconté Netanyahou.

Le Premier ministre était ensuite revenu sur ces déclarations en qualifiant la polémique d'"absurde" et précisant qu'il n'avait en aucun cas eu "l'intention d'absoudre Hitler de la responsabilité de la destruction diabolique de la communauté juive européenne".

Selon The Telegraph, Livingstone a déclaré qu'il allait inviter le Premier ministre israélien à venir le "défendre", dans la mesure où "de toute évidence, il est d'accord avec ce que j'ai dit".

Samedi, M. Livingstone a par ailleurs rejeté la responsabilité de la controverse sur des députés travaillistes qu'il a qualifié de "vieux +blairites+ aigris", en référence à l'ancien Premier ministre Tony Blair.

"Si quelqu'un a été bouleversé par tout cela, j'en suis bien entendu désolé mais la véritable chose effrayante, ce sont que des députés malhonnêtes qui savent que ce que je dis est vrai aient provoqué toute cette histoire pour diminuer nos chances aux élections locales et ainsi pouvoir nuire à Jeremy" Corbyn, a-t-il accusé.

Suite à la polémique, le chef du parti travailliste a déclaré vendredi qu'il allait ouvrir une enquête indépendante sur les allégations d'antisémitisme au Labour.

Plus de 80 membres ou soutiens du Labour juifs ont pris la plume pour nier, samedi dans le quotidien The Guardian, le fait que l'antisémitisme soit "monnaie courante" dans leur parti.

"Nous n'avons personnellement jamais subi un quelconque préjudice antisémite dans nos relations avec nos collègues du Parti travailliste", écrivent-ils.

"Le petit nombre de véritables cas d'antisémitisme doivent être traités, mais nous sommes fiers que le Parti travailliste ait historiquement été à l'avant-garde de la lutte contre toutes les formes de racisme."

Venir à Yad Vashem

Le chef de l'opposition israélienne Yitzhak Herzog a affirmé être "consterné et indigné" par les récentes expressions d'antisémitisme des hauts responsables du Parti travailliste au Royaume-Uni.

Le chef de l'Union sioniste a envoyé une lettre cinglante au dirigeant travailliste britannique Jeremy Corbyn, demandant que les récents scandales impliquant des hauts fonctionnaires, suspendus pour avoir tenus des propos antisémites présumés serve d'"alerte rouge" et suscite une "action immédiate" dans la lutte contre le racisme.

Dans sa lettre envoyée samedi, Herzog a rappelé à Corbyn que son père, le général Haïm Herzog, qui a été président d'Israël de 1983 à 1993, a risqué sa vie à lutter contre Hitler et les nazis, et que, pour lui, les propos de Livingston sont "particulièrement horribles, et impensables pour un homme politique britannique au 21e siècle".

Herzog a reconnu que, s'ils sont nombreux au sein parti travailliste britannique à ne pas soutenir Israël, la récente controverse souligne l'importance de traiter le problème de l'antisémitisme.

Le chef de l'opposition israélienne a invité Corbyn à venir avec une délégation du parti travailliste britannique au musée national de la Shoah d'Israël, Yad Vashem, "pour témoigner que la dernière fois que les Juifs ont été transportés de force, ce n'était pas vers Israël, mais vers mort".

"Alors que Ken Livingstone est sûrement un antisémite sans espoir de rédemption, je suis sûr qu'il reste de nombreux militants au Parti travailliste qui veulent s'engager et de mieux comprendre le fléau de l'antisémitisme", a ajouté Herzog dans sa lettre.

Sous pression depuis plusieurs jours, le Labour a suspendu mercredi la députée Naz Shah pour avoir posté en 2014 sur Facebook une image montrant l’État d'Israël incrusté sur une carte des États-Unis avec le titre: "Solution pour le conflit israélo-palestinien: relocalisez Israël aux États-Unis", suivi du commentaire: "problème résolu".

Prenant la défense de Mme Shah, l'ancien maire de Londres (2000-2008) Ken Livingstone a lâché jeudi: "Quand Hitler a gagné les élections en 1932, sa politique était que les Juifs devraient être déplacés vers Israël. Il soutenait le sionisme avant de devenir fou et de finir par tuer six millions de Juifs".

Alors que la polémique a enflé, le chef du parti Jeremy Corbyn, élu triomphalement en septembre mais contesté par certains cadres du parti, a assuré dans la foulée que le parti n'est "pas en crise".

"Il est assez clair que le Labour a un problème avec l'antisémitisme", a de son côté déclaré le Premier ministre conservateur David Cameron.

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