Plusieurs ministres vent debout après la nomination du juge Yitzhak Amit à la présidence de la Cour suprême
Le ministre de la Justice Yariv Levin a catégoriquement rejeté la légitimité d'Amit, qualifiant son élection de "fondamentalement invalide et illégale"
La nomination de Yitzhak Amit à la présidence de la Cour suprême ce dimanche a déclenché une crise politique majeure opposant la coalition gouvernementale au système judiciaire, ceci alors que l'intéressé a été suspecté ces dernières semaines de conflit d'intérêts.
Le ministre de la Justice Yariv Levin a catégoriquement rejeté la légitimité d'Amit, déclarant ne pas le reconnaître comme président de la Cour suprême et qualifiant son élection de "fondamentalement invalide et illégale".
D'autres membres de la Knesset ont emboîté le pas. Simcha Rothman, président de la commission constitutionnelle, continue de le traiter comme président intérimaire. Michal Waldiger affirme que la procédure de sélection est "forcée et illégale", remettant en cause sa capacité à gagner la confiance du public.
Le ministre des Finances et chef du Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, a déclaré : "Le juge Amit a été nommé illégalement président de la Cour suprême. Cette nomination a été faite dans le cadre d'une procédure inappropriée et dictatoriale qui ruine ce qui reste de confiance du public dans l'institution de la Cour suprême. Pour que les juges israéliens soient les juges de tous, j'appelle le juge Amit à se retirer et à permettre un processus électoral légal et démocratique."
L'organisation de droite "Hotum" soutient cette contestation, parlant de "désintégration du pouvoir minoritaire" et soutenant le ministre de la Justice.
En contraste total, Yair Lapid, chef de l'opposition, a salué l'élection comme "une victoire pour la démocratie", soulignant l'importance d'une bonne administration judiciaire.