Un général de Tsahal violemment pris à partie par des manifestants ultra-orthodoxes à Bnei Brak
La situation a rapidement dégénéré, entraînant l'intervention de la police
Le climat de tension autour de l'intégration des ultra-orthodoxes dans l'armée israélienne a connu une escalade jeudi soir à Bnei Brak, où un officier de l'armée, le général David Zini, a été pris à partie par une foule hostile.
L'incident s'est produit au restaurant Goldis, où le général Zini, architecte de la brigade Hashmonaim nouvellement créée pour favoriser l'enrôlement des haredim, dinait avec son assistant, le major Moli Boymel. Le général Zini venait de rencontrer une autorité religieuse dans la ville, dans une tentative de dialogue et de compromis autour du service militaire de cette population. La situation a rapidement dégénéré lorsque des dizaines de manifestants ultra-orthodoxes ont encerclé l'établissement, proférant des injures et qualifiant l'officier de "meurtrier".
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Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour extraire les deux officiers du restaurant, leur véhicule étant encerclé par les manifestants. Trois jeunes habitants de Bnei Brak, âgés de 19, 24 et 29 ans, ont été arrêtés pour agression envers les policiers et comparaîtront aujourd'hui devant le tribunal de première instance de Tel Aviv.
Le ministre de l'Intérieur Moshe Arbel a fermement condamné ces actes : "Cette attaque perpétrée par une foule désordonnée et mal éduquée ne représente en rien les valeurs des milliers de défenseurs de la Torah." Le chef d'état-major de l'armée, Herzi Halevi, a lui aussi dénoncé l'incident. "L'armée israélienne condamne tout comportement violent envers ses serviteurs, qui travaillent nuit et jour pour la sécurité du pays et de ses citoyens." Ils ont été suivis par le Premier ministre, qui a réclamé une enquête rapide sur les événements. "Ces actes violents, dangereux et honteux n'ont pas de place dans un pays démocratique", a-t-il déclaré.