Un an après le 7 octobre : le lourd bilan humain israélien de la guerre
878 civils ont été tués au cours de l'année écoulée, 921 enfants sont devenus orphelins, dont 291 de moins de 18 ans
Un an après l'attaque du 7 octobre, l'Institut national d'assurance d'Israël publie des chiffres révélateurs de l'ampleur des pertes humaines. Selon le rapport, 878 civils ont été tués au cours de l'année écoulée suite à des actes hostiles, dont 578 hommes et 300 femmes. Parmi les victimes, 53 étaient des enfants de moins de 18 ans. La répartition géographique des victimes montre que 803 provenaient du sud d'Israël, 29 du nord, 26 du centre, 9 de Jérusalem et ses environs, et 8 de Judée-Samarie.
Au-delà des pertes en vies humaines, la guerre a laissé de profondes cicatrices psychologiques et physiques. Plus de 70 000 personnes ont été blessées dans des actes hostiles, dont 12 ont subi des amputations. Parmi les blessés, 12 728 ont demandé une reconnaissance d'invalidité permanente. Le conflit a également bouleversé de nombreuses familles. 921 enfants sont devenus orphelins, dont 291 de moins de 18 ans. 226 personnes ont perdu leur conjoint, et 1 078 parents ont perdu un enfant. Tragiquement, 119 parents se sont retrouvés sans aucun enfant.
Face à cette situation, l'Institut national d'assurance a mis en place un vaste système de soutien. Plus de 2,4 milliards de shekels ont été versés en allocations, indemnités et activités de réadaptation aux familles endeuillées et aux victimes civiles du terrorisme. Une aide significative a été l'allocation de relogement, totalisant environ 3,5 milliards de shekels, bénéficiant à plus de 130 000 résidents de plus de 18 ans et plus de 50 000 enfants.
Yoav Ben Tzur, ministre du Travail, a déclaré : "Nous avons vécu une année difficile en tant que peuple et en tant qu'individus depuis le 7 octobre jusqu'à aujourd'hui, et la guerre est toujours en cours. Nous continuons à ressentir chaque jour la douleur des vies prises avec cruauté par un ennemi impitoyable."
Zvika Cohen, directeur général par intérim de l'Institut national d'assurance, a ajouté : "Les employés de l'Institut national d'assurance travaillent jour et nuit pour répondre aux besoins des familles endeuillées, des victimes d'actes hostiles, des familles d'otages et de ceux qui sont revenus de Gaza, des personnes déplacées, tout en poursuivant le travail quotidien sur toutes les allocations."