"Si le Hezbollah se réarme, rompt l'accord, nous l'attaquerons" (Netanyahou)
Netanyahou a justifié la trêve actuelle par trois raisons majeures : "Il nous faut nous focaliser sur la menace iranienne", "permettre aux troupes de se reposer" et acquérir de nouvelles munitions
Dans une allocution très attendue, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a détaillé mardi soir le cessez-le-feu avec le Hezbollah tout en brandissant des menaces en cas de non-respect de l'accord.
"Si le Hezbollah se réarme, rompt l'accord, nous l'attaquerons", a prévenu le dirigeant israélien, tout en se félicitant d'avoir "ramené le Hezbollah une dizaine d'années en arrière". "Le Hezbollah n'est plus le même", a-t-il assuré.
Netanyahou a justifié la trêve actuelle par trois raisons majeures : "Il nous faut nous focaliser sur la menace iranienne", "permettre aux troupes de se reposer" et acquérir de nouvelles munitions, et enfin provoquer "l'isolement du Hamas".
Sur la question iranienne, le Premier ministre s'est montré particulièrement ferme : "Je suis déterminé à faire tout ce qu'il faudra pour empêcher que l'Iran obtienne l'arme nucléaire. C'est la chose la plus importante [...] pour garantir la survie de l'État d'Israël." Concernant Gaza, Netanyahou a réaffirmé deux objectifs non négociables : "ramener tous les otages chez eux" et achever "l'éradication du Hamas".
"La guerre ne se terminera pas avant que tous les objectifs, y compris le retour des habitants du nord chez eux, ne soient atteints", a-t-il martelé, tout en précisant qu'Israël maintiendra "une pleine liberté militaire au Liban".