"Nous n'avons pas d'autre pays" : Israël pleure ses morts un an après le 7 octobre
Les paroles "Je n'ai pas d'autre pays, même si ma terre brûle" ont résonné particulièrement, chantées par un public portant des t-shirts "Ramenez-les à la maison"
Dans le parc Yarkon de Tel-Aviv, une cérémonie poignante a réuni les familles endeuillées d'Israël pour commémorer le premier anniversaire de l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre. L'événement, mêlant douleur et résilience, a offert un espace de recueillement collectif pour une nation encore profondément marquée par la tragédie.
Sous le ciel de Tel-Aviv, sur trois écrans géants, défilaient les noms des victimes. Hanoch Daum et Rotem Sela ont ouvert la cérémonie en partageant les histoires des disparus, donnant vie à leurs mémoires. Le moment le plus solennel est venu lorsque le père de Tzvi Granot, un soldat tombé au combat, a récité le Kaddish, la prière des endeuillés.
Les témoignages vidéo des familles endeuillées, des évacués et des proches d'otages ont ajouté une dimension profondément personnelle à l'événement. Or Gat, dont la mère Kinneret a été tuée au kibboutz Be'eri et la sœur Carmel prise en otage puis tuée en captivité, a partagé des souvenirs émouvants. "Cela n'aurait jamais dû arriver," a-t-il déclaré, trouvant un maigre réconfort dans le retour des autres membres de sa famille.
La musique a joué un rôle central dans la cérémonie. Gali Atari et Corin Allal ont interprété "Ein li eretz aheret" ("Je n'ai pas d'autre pays"), un hymne à la résilience israélienne. Les paroles "Je n'ai pas d'autre pays, même si ma terre brûle" ont résonné particulièrement, chantées par un public portant des t-shirts "Ramenez-les à la maison" ou arborant les visages de leurs proches disparus.
Rita a conclu avec un message d'espoir : "Un jour, cela arrivera, sans que nous nous en rendions compte, quelque chose changera, quelque chose s'allégera en nous."