Netanyahou avertit la future Syrie : "Pas de retour de l'Iran ni d'armes pour le Hezbollah"
"Nous n'avons pas l'intention d'interférer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais nous avons certainement l'intention de faire ce qui est nécessaire pour assurer notre sécurité"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a lancé un avertissement clair aux futures autorités syriennes depuis le quartier général de l'armée à Tel-Aviv, posant des lignes rouges fermes pour l'après-Assad.
"Nous n'avons pas l'intention d'interférer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais nous avons certainement l'intention de faire ce qui est nécessaire pour assurer notre sécurité", a déclaré Netanyahou, avant d'expliquer sa stratégie préventive.
Le dirigeant israélien a révélé avoir autorisé l'aviation à bombarder les capacités militaires stratégiques laissées par l'armée syrienne pour éviter qu'elles ne tombent aux mains des djihadistes. Il a comparé cette action aux bombardements de la Royal Air Force britannique contre la flotte du régime de Vichy qui collaborait avec les nazis.
"Nous souhaitons établir des relations avec le nouveau régime syrien", a-t-il poursuivi, "mais s'il permet à l'Iran de se réimplanter en Syrie, autorise le transfert d'armes au Hezbollah ou nous attaque, nous riposterons avec force et lui ferons payer un prix très lourd."
Sa mise en garde la plus sévère est venue en conclusion : "Ce qui est arrivé à l'ancien régime arrivera aussi au nouveau", signalant ainsi la détermination d'Israël à maintenir ses lignes rouges dans la région.