Netanyahou accuse un "Deep State" d'utiliser le système judiciaire contre "la volonté du peuple"
Dans un post publié sur le compte X officiel du bureau du Premier ministre, il était écrit que la gauche fait cela "aux États-Unis et en Israël, lorsqu'un leader fort de droite remporte une élection"


Le bureau du Premier ministre israélien a publié jeudi sur son compte X officiel un message affirmant qu'"aux États-Unis et en Israël, lorsqu'un leader fort de droite remporte une élection, le Deep State gauchiste utilise le système judiciaire pour contrarier la volonté du peuple". Environ une heure plus tard, ce message a été supprimé puis republié sur le compte personnel de Benjamin Netanyahou.
https://x.com/i/web/status/1902434651597111337
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Un contexte de tension avec le système judiciaire
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Premier ministre est en conflit ouvert avec plusieurs institutions de l'État, notamment le système judiciaire et les services de sécurité. Elle fait également écho à la rhétorique du président américain Donald Trump, qui utilise régulièrement le concept de "Deep State" pour désigner une supposée résistance interne à son administration.
L'affaire "Qatar-gate" en toile de fond
En parallèle, un nouveau développement est survenu dans l'affaire dite du "Qatar-gate" lorsque l'homme d'affaires israélien Gil Birger a admis avoir transféré de l'argent d'un lobbyiste américain du gouvernement qatari à Eli Feldstein, suspect dans l'affaire des documents classifiés. Selon Birger, il l'aurait fait comme une faveur à Potlik en raison de questions de TVA. L'enquête sur l'affaire du Qatar-gate, qui porte sur des liens présumés entre des conseillers du bureau du Premier ministre et le Qatar, se déroule sous le coup d'une ordonnance d'interdiction de publication. Cette ordonnance a été émise à la demande de la police pour une durée de 30 jours et ne permet la publication d'aucun détail de l'enquête. Cette affaire, qui prend de l'ampleur, pourrait constituer un nouveau défi pour Netanyahou, déjà confronté à plusieurs procès pour corruption et à des critiques croissantes sur sa gestion de la guerre à Gaza et la crise des otages.