Les parents de Matan Angrest dévoilent les images brutales de sa capture
Les parents du soldat détenu depuis le 7 octobre diffusent les images de son enlèvement pour intensifier la pression en vue de sa libération


Dans un geste désespéré pour accélérer la libération de leur fils, Anat et Haggai Angrest ont rendu publiques mardi soir des vidéos et photos montrant l'enlèvement et l'interrogatoire de leur fils Matan par le Hamas. Ces images bouleversantes, jamais dévoilées jusqu'à présent, documentent le moment où le jeune soldat a été arraché de son char près du poste militaire de Nahal Oz et violemment battu par une foule. "Nous avons décidé de tout faire pour sortir notre fils de cet enfer", ont déclaré les Angrest dans un communiqué accompagnant la diffusion des images. Originaire de Kiryat Bialik, dans le nord d'Israël, Matan, membre d'un équipage de char, est retenu en captivité à Gaza depuis l'attaque surprise du 7 octobre 2023.
https://x.com/i/web/status/1907890525379911815
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Sur la page Instagram "bring.matan.home.now", Anat Angrest, qui n'avait jusqu'alors pas visionné la vidéo que seul son mari avait vue, explique sa décision : "J'ai dû mettre de côté mes sentiments et me concentrer sur ce qui doit être fait – montrer la violence que mon fils a endurée et l'urgence de le ramener à la maison."
La famille avait initialement évité les appels publics, espérant que Matan serait rapidement libéré. "Nous ne sommes pas des gens de manifestations ou de médias", écrit-elle. "Matan n'utilise même pas les réseaux sociaux. Nous avons essayé de protéger sa vie privée, croyant qu'il rentrerait bientôt."
Leur confiance envers le gouvernement s'est érodée. "Il a déjà été laissé derrière une fois", dit-elle, faisant référence à un précédent accord d'otages qui l'excluait. "Nous avions peur de parler parce qu'il est soldat, mais maintenant nous comprenons que l'État permet que des soldats soient abandonnés." "Depuis un an et demi, 59 civils sont enterrés sous terre, payant le prix d'un échec national et subissant des abus quotidiens", ajoute-t-elle. "Mon fils est dans une cage, affamé, sans lumière du jour. Il n'y a pas d'impératif moral plus grand que de le ramener – ainsi que tous les otages – à la maison. Maintenant."