"Il n'y a pas de plus grande obligation morale, humaine, juive que de ramener nos enfants chez nous" (Herzog)
Le président a particulièrement insisté sur la nécessité de soutenir toutes les familles d'otages, y compris celles dont les proches ne seraient pas libérés dans la première phase de l'accord.
Dans une allocution à la nation, le président israélien Isaac Herzog a appelé mercredi le gouvernement à approuver l'accord sur la libération des otages, le qualifiant de "juste", "important" et "nécessaire".
"En tant que président de l'État d'Israël, je le dis dans les termes les plus clairs : il n'y a pas de plus grande obligation morale, humaine, juive ou israélienne que de ramener nos fils et nos filles chez nous", a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que l'accord présentera des "moments profondément douloureux" et des "défis significatifs".
Évoquant avec émotion la libération de la petite Avigail Idan, 4 ans, orpheline après le meurtre de ses parents, Herzog a souligné que "sauver une vie, c'est sauver un monde entier". Il a également exprimé sa gratitude envers les médiateurs internationaux, notamment les États-Unis, le Qatar et l'Égypte.
Le président a particulièrement insisté sur la nécessité de soutenir toutes les familles d'otages, y compris celles dont les proches ne seraient pas libérés dans la première phase de l'accord. "Nous ne nous reposerons pas tant que tous nos fils et filles ne seront pas rentrés chez eux", a-t-il promis.
"Je crois de tout cœur que cela fera de nous une nation plus forte, meilleure et plus unie", a conclu Herzog, citant les valeurs fondamentales d'Israël : "La responsabilité mutuelle, l'unité et la compréhension que sauver une vie, c'est sauver l'humanité entière".