"À Gaza, il n'y a pas d'habitants, il y a des terroristes" (Dov Shahar)
"Ils éduquent les enfants à tuer des Juifs", affirme-t-il, "c'est leur mitzvah [bonne action], leur objectif suprême au nom d'Allah et de Mahomet"


Dans les studios d'i24NEWS, Dov Shahar, originaire de Khan Younes et aujourd'hui installé dans la banlieue de Tel Aviv, a délivré dans l'émission "Défense" un réquisitoire sur la réalité de Gaza. Écrivain, Shahar ne mâche pas ses mots, balayant d'un revers de main toute nuance diplomatique et proposant une vision sans concession du conflit.
Un écosystème terroriste total
Sa thèse centrale est sans appel : Gaza n'est pas un territoire, mais un concentré de violence organisée. "Ce n'est pas seulement le Hamas", martèle-t-il, énumérant une constellation de groupes terroristes : le Jihad islamique, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, l'OLP, le FPLP, le Fatah. Chacun participerait d'un même projet : l'éradication d'Israël.
L'hôpital Shifa devient pour lui un symbole de cette instrumentalisation : des infirmières dénonçant le Hamas qui détourne médicaments et carburant, des tunnels dissimulés sous les infrastructures médicales, un lieu qui n'est plus un espace de soin mais un arsenal stratégique.
L'endoctrinement comme doctrine
Shahar décrit un système éducatif transformé en machine de guerre idéologique. Les écoles ne formeraient pas des citoyens, mais des futurs combattants. "Ils éduquent les enfants à tuer des Juifs", affirme-t-il, "c'est leur mitzvah [bonne action], leur objectif suprême au nom d'Allah et de Mahomet". La promesse faite à ces jeunes ? Le paradis, peuplé de 72 vierges, en échange du meurtre de Juifs. Un endoctrinement qui transforme la mort en récompense divine, le meurtre en acte sacré.
Le Qatar, cerveau financier du terrorisme
Dans cette analyse, le Qatar occupe une place centrale. "C'est la tête de tous les terroristes", assène Shahar. Un commanditaire qui dépasse le cadre du simple soutien financier, mais qui serait le véritable architecte d'un projet de destruction.
Shahar ne croit qu'à une solution : la force. Reconstruire les localités démantеlées, ne jamais quitter Gaza, contrôler le territoire. Les accords d'Oslo ? Une erreur. Le désengagement ? Un échec. "Ils ne comprennent qu'une seule langue", répète-t-il, "celle de la force". Chaque geste de paix a été, selon lui, systématiquement transformé en opportunité d'agression : aux retraits ont succédé des tirs de roquettes, aux tentatives de dialogue, des attaques terroristes.
Le 7 octobre : la preuve absolue
L'intervention de Shahar trouve son point d'orgue dans l'évocation du 7 octobre. Non pas seulement comme un événement, mais comme la démonstration définitive de sa thèse. "On les a vus entrer, tuer, brûler, violer, enlever", dit-il, décrivant non pas des combattants, mais des barbares. Les otages encerclés, la violence systémique, tout devient la preuve d'un projet qui dépasse le cadre d'un conflit territorial : une volonté d'éradication pure et simple.