Washington impute la responsabilité des frappes à Gaza au Hamas

Le Département d'État américain a clairement imputé au Hamas la responsabilité des pertes civiles survenues lors des frappes israéliennes à Gaza dans la nuit de mardi. Alors que le Hamas affirme que ces bombardements ont causé 400 morts, Washington pointe du doigt l'organisation palestinienne. "C'est regrettable que le Hamas ait permis cette situation, mais ne cherchez pas ailleurs que chez ceux qui ont facilité cette souffrance depuis le début", a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du Département d'État, lors d'un point presse. Elle a accusé le Hamas d'utiliser les civils "comme chair à canon" pour servir les intérêts de ceux qui cherchent à prolonger le conflit.

Ces remarques interviennent après l'effondrement du cessez-le-feu israélo-palestinien négocié par l'administration Trump en janvier. La trêve a échoué lorsque le Hamas a rejeté une proposition de Steve Witkoff, envoyé spécial américain au Moyen-Orient, qui aurait prolongé la première phase du cessez-le-feu.

"Le président Trump ne cherche pas simplement un jour ou une semaine de paix. Le monde doit en finir avec cette situation", a affirmé Bruce. Elle a souligné que la proposition initiale de Witkoff reste une option si le Hamas décide de l'accepter. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié la reprise des opérations militaires : "Nous avons repris les combats avec force, sur recommandation des responsables de la sécurité". Il a ajouté : "Ce n'est que le début. Désormais, les négociations ne se dérouleront que sous le feu".