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Otages à Gaza : Les négociations s'enlisent malgré les pressions internationales
Les négociations entre Israël et le Hamas pour un accord sur les otages et un cessez-le-feu à Gaza semblent s'enliser, malgré les récentes déclarations encourageantes
"Il n'y a pas d'avancée significative comme nous l'espérions. Ce n'est pas une crise et les pourparlers ne sont pas interrompus, mais ça ne se passe pas de manière fluide", a déclaré une source proche des négociations. Israël attend désormais que le Hamas fournisse une liste des otages encore en vie, un point crucial pour faire avancer les discussions. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a évoqué devant la Knesset certains progrès, qu'il attribue à trois facteurs : "Premièrement, Yahya Sinwar n'est plus avec nous ; deuxièmement, le Hamas espérait que l'Iran et le Hezbollah viendraient à son secours, mais ils sont occupés à panser leurs plaies suite aux coups que nous leur avons portés ; et troisièmement, le Hamas lui-même subit des coups."
Selon les informations disponibles, le projet d'accord comprend deux phases distinctes : une première "humanitaire" prévoyant la libération des femmes, des personnes de plus de 50 ans, des enfants et des blessés, contre une trêve temporaire de six semaines et la libération de prisonniers palestiniens. Une seconde phase concernerait la libération des otages plus jeunes en échange d'une fin des combats.
Des points de désaccord subsistent notamment sur l'identité des otages qui seraient libérés dans la première phase, Israël cherchant à maximiser le nombre d'otages vivants qui seraient relâchés. La question du redéploiement des forces israéliennes pendant le cessez-le-feu temporaire reste également sensible.
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich s'est fermement opposé à cet accord potentiel : "Libérer maintenant des centaines de terroristes, les envoyer au Qatar, en Syrie, en Égypte et en Turquie pour y reconstruire ce qu'on appelle la 'direction du Hamas' - c'est une folie qui nous coûtera très cher."
Les négociateurs israéliens doutent désormais de la possibilité de conclure un accord avant la fin de l'année, alors que plane la menace de Donald Trump qui a promis des "conséquences infernales" si les otages ne sont pas libérés avant son investiture le 20 janvier.