- i24NEWS
- Guerre Israël - Hamas
- Les responsables américains admettent qu'un cessez-le-feu à Gaza ne se fera pas sous la présidence Biden
Les responsables américains admettent qu'un cessez-le-feu à Gaza ne se fera pas sous la présidence Biden
Selon les responsables américains, le Hamas fait des demandes puis refuse de dire "oui" après que les États-Unis et Israël les aient acceptées
Après des mois à affirmer qu'un cessez-le-feu et un accord de libération d'otages étaient à portée de main, de hauts responsables américains reconnaissent désormais en privé qu'ils ne s'attendent pas à ce qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord avant la fin du mandat du président Biden, selon un article du Wall street journal.
"Aucun accord n'est imminent", a déclaré l'un des responsables américains. "Je ne suis pas sûr que cela se fasse un jour."
Si la Maison Blanche a précédemment déclaré que les parties en guerre avaient déjà accepté "90 %" du texte de l'accord, et que l'espoir d'une percée demeure, plusieurs hauts responsables de la Maison Blanche, du Département d'État et du Pentagone soutiennent aussi que les parties en guerre n'accepteront probablement pas le cadre actuel : "Aucun accord n'est imminent", a déclaré l'un des responsables américains. "Je ne suis pas sûr que cela se fasse un jour."
Les responsables ont cité deux principales raisons à ce pessimisme. Le ratio de prisonniers palestiniens qu'Israël doit libérer pour ramener les otages détenus par le Hamas chez eux était un point de blocage majeur - avant même que le groupe terroriste désigné par les États-Unis ne tue six otages, dont un citoyen américain. Et l'attaque de deux jours contre le Hezbollah suivie de frappes aériennes israéliennes - a rendu la possibilité d'une guerre totale beaucoup plus probable, compliquant la diplomatie avec le Hamas.
Un autre problème est que, selon les responsables de l'administration Biden, le Hamas fait des demandes puis refuse de dire "oui" après que les États-Unis et Israël les aient acceptées. L'intransigeance a sévèrement frustré les négociateurs, qui ont de plus en plus le sentiment que le groupe militant n'est pas sérieux dans la conclusion d'un accord. Les critiques ont également accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de saboter le processus, en partie dans un effort pour apaiser l'aile droite dure de sa coalition gouvernementale.