Le Hamas semble avoir renoncé au contrôle du nord de la bande de Gaza
Alors que les forces israéliennes achèvent leurs opérations, les combattants ennemis fuient en masse vers le sud dans des proportions jamais vues depuis le début du conflit
Tsahal rapporte une fuite massive des groupes terroristes du nord de la bande de Gaza, après une journée marquée par trois pertes militaires. Les forces de la brigade Nahal ont intensifié ces derniers jours leurs opérations à Beit Hanoun, selon des informations obtenues mercredi par N12. Les troupes ont éliminé des dizaines de terroristes et détruit de nombreux armements, notamment des lanceurs de mortiers et diverses armes.
Cette zone constitue actuellement le théâtre des combats les plus intenses de la bande de Gaza. Parallèlement, les soldats de la brigade Kfir ont achevé hier leurs missions dans la région de Beit Lahia et en périphérie de Beit Hanoun, après trois mois de combats. La veille, lors d'une journée particulièrement douloureuse, les noms de trois soldats tombés au combat dans ce secteur ont été publiés.
Les forces se trouvent dans les dernières phases de nettoyage du nord de Gaza, et selon les estimations, de nombreux combattants fuient vers le sud. Des soldats sur le terrain rapportent que "le Hamas semble avoir abandonné le nord de Gaza". À Jabaliya et Beit Lahia, une baisse spectaculaire des confrontations avec l'ennemi est constatée.
"Depuis le début des combats à Gaza, nous n'avons jamais vu l'ennemi fuir dans de telles proportions", indiquent les forces sur place, qui estiment que des commandants, et pas seulement des combattants de rang inférieur, font partie des fuyards. L'armée s'attend à ce que de nombreux combattants tentent de s'échapper vers le sud lors des prochaines conditions météorologiques défavorables, profitant de la pluie et du brouillard.
De vastes zones du nord de Gaza ont été presque entièrement détruites, avec des quartiers entiers où aucune maison ne reste debout. Tsahal affirme qu'aucun ordre de "raser" le nord de Gaza n'a été donné, expliquant que la destruction des infrastructures ennemies est nécessaire pour contrôler une zone, et que presque chaque maison dans le nord de Gaza avait un lien avec le terrorisme.