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Le général Ghassan Alian de retour en Israël malgré un dépôt de plainte en Italie
L'organisation palestinienne Hind Rajab avait déposé une demande d'arrestation auprès de la CPI et des autorités italiennes
Le général Ghassan Alian, coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), est rentré en Israël ce mercredi matin comme prévu, malgré une demande d'arrestation déposée contre lui en Italie. La requête de l'organisation palestinienne Hind Rajab ne semble pas avoir affecté son programme en Italie.
La demande a été déposée il y a deux jours auprès de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI) et des autorités italiennes. Selon l'organisation anti-israélienne, le général Alian aurait supervisé le blocus total imposé à Gaza, utilisé la famine comme arme d'oppression et visé délibérément des infrastructures civiles, y compris des hôpitaux, des actes qui pourraient être qualifiés de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
L'envoyée de l'ONU dans les territoires, Francesca Albanese, connue pour prendre systématiquement position contre Israël, a publié un message sur X soutenant la démarche de Hind Rajab contre Ghassan Alian : "Je comprends que cette personne pourrait bientôt quitter l'Italie, ce qui pose des défis aux autorités italiennes pour une action rapide". Elle a souligné que le travail de l'association est "essentiel et doit continuer".
La semaine dernière, l'organisation avait déposé une plainte en Suède contre un tireur d'élite de Tsahal. Selon eux, il devrait être jugé pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide à Gaza. L'organisation a également déposé des plaintes en Finlande, au Danemark et en Norvège, au cas où le soldat aurait quitté la Suède pour l'un des pays voisins.
Une des plaintes de l'organisation palestinienne avait déjà forcé, il y a deux semaines, Yuval Wagdani, un soldat de Tsahal, à fuir le Brésil suite à un mandat d'arrêt émis contre lui pour "crimes de guerre" présumés. L'organisation fait partie de plusieurs groupes qui utilisent les contenus publiés par les soldats sur les réseaux sociaux comme "preuves de crimes de guerre" présumés à Gaza.
Selon des données révélées par les médias israéliens, environ 50 plaintes ont été déposées contre des réservistes à l'étranger depuis le début de la guerre, dont 10 ont donné lieu à des enquêtes. Jusqu'à présent, aucun soldat n'a été arrêté. Les données du département de sécurité de l'information de Tsahal révèlent que les militaires publient environ un million d'éléments par jour sur les réseaux sociaux.
En conséquence, Tsahal a décidé d'agir contre la persécution des soldats ayant combattu depuis le 7 octobre, en interdisant la publication des photos et de l'identité des soldats et officiers jusqu'au grade de général de brigade ayant participé aux combats.
Les services de sécurité israéliens ont déjà identifié une augmentation des tentatives d'actions juridiques contre les soldats de Tsahal à l'étranger, qualifiant cela de "méthode efficace" des forces hostiles qui pourrait réussir. Cependant, l'évaluation actuelle suggère qu'il n'y a pas de crainte immédiate et concrète de mandats d'arrêt massifs dans la plupart des pays amis.