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Israël demande aux États-Unis de mettre en garde l'Iran contre toute intervention au Liban
Selon des informations obtenues par Israël, le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tenterait d'impliquer Téhéran dans le conflit
Israël a demandé aux États-Unis d'avertir l'Iran contre toute intervention au Liban, alors que les tensions s'intensifient dans la région. Selon des informations obtenues par Israël, le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tenterait d'impliquer Téhéran dans le conflit. Les autorités israéliennes craignent qu'une telle intervention ne déclenche une guerre régionale à grande échelle.
Face à cette menace, Israël a sollicité Washington pour contrer d'éventuelles attaques iraniennes et transmettre des messages fermes à Téhéran pour dissuader toute implication. Les États-Unis, préoccupés par l'escalade, anticipent plusieurs jours d'échanges de frappes intenses et exhortent Israël à éviter des actions qui pourraient pousser l'Iran à s'engager dans le conflit.
Parallèlement, le Hezbollah a continué ses tirs sur le nord d'Israël, lançant des centaines de roquettes tout au long de la journée. Un tir important a été enregistré à midi, avec 105 roquettes traversant la frontière en moins d'une heure. Le Hezbollah a également revendiqué le lancement de drones vers Atlit, affirmant qu'ils visaient une base navale israélienne.
En réponse, Tsahal a mené plusieurs séries de frappes à travers le Liban, y compris dans la vallée de la Bekaa. Le ministre libanais de la Santé a rapporté que le bilan des frappes israéliennes des deux derniers jours s'élève à 569 morts, "dont 50 enfants et 94 femmes", et environ 5 000 blessés.
Une frappe israélienne significative a eu lieu dans le quartier de Dahieh à Beyrouth, éliminant Ibrahim Kobeisi, alias "Abou-Moussa", chef du système de missiles du Hezbollah. Selon des sources israéliennes, Kobeisi était devenu la figure militaire la plus importante après les récentes éliminations ciblées.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré : "Le Hezbollah d'aujourd'hui n'est pas celui d'il y a une semaine. La série de coups qu'il a subis dans son commandement, son contrôle, ses militants et ses moyens de combat - tout cela constitue des coups très durs."