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Gaza : Quatre soldats de Tsahal tués dans des combats à Jabaliya
Quatre combattants de la brigade Kfir sont tombés lors d'affrontements dans le nord de l'enclave palestinienne, le bilan s'alourdit à 787 morts depuis le début de la guerre
Le porte-parole de Tsahal a annoncé mardi la mort de quatre soldats du bataillon Shimshon de la brigade Kfir, tués lors de combats à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Les victimes sont le sergent Or Katz, 20 ans, originaire de Ma'ale Adumim, le sergent Neve Yair Assouline, 21 ans, de Karmit, le sergent Gary Lalahroaikima Zolat, 21 ans, d'Afoula, et le sergent Ophir Eliyahu, 20 ans, de Holon.
Le sergent Zolat s'était installé avec sa famille à Afoula en 2014, après avoir quitté Sdérot. "Il aimait prendre soin des animaux et était profondément attaché à son pays", a confié sa famille. Il laisse derrière lui ses parents, deux sœurs qui servent dans l'armée et un frère.
Dans un incident distinct survenu la veille à Jabaliya, le commandant de réserve Itamar Levin Friedman, 34 ans, d'Eilat, a été tué par un tir de missile antichar. Il dirigeait une unité antiterroriste rattachée à la division "Adom".
Ces pertes sont les premières enregistrées dans la bande de Gaza depuis neuf jours. La période précédente avait été marquée par la mort de deux soldats : le sergent Ariel Sosnov, tué par un éclat de roquette alors qu'il quittait le Liban, et le sergent-major de réserve Guy Shabtai, décédé des suites de blessures reçues lors de combats au Liban deux semaines plus tôt.
L'opération militaire à Jabaliya, où trois brigades opèrent sous le commandement de la 162e division, devrait se poursuivre encore longtemps. La ville est considérée par Tsahal comme le bastion du Hamas dans le nord de Gaza. Des centaines de combattants, dont des commandants de haut rang, s'y sont regroupés malgré deux interventions précédentes de l'armée israélienne - lors de l'offensive terrestre il y a un an et lors d'un raid sur le camp de réfugiés en mai dernier.
Bien que Tsahal ait réussi à évacuer des dizaines de milliers d'habitants le mois dernier, "après avoir brisé la barrière de la peur du Hamas", quelques milliers de personnes demeurent encore dans la ville.