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Le mystère s'épaissit autour du commandant de la Force Quds iranienne
Les autorités iraniennes soutiennent que les informations concernant l'interrogatoire d'Ismaïl Qaani concernant des liens présumés entre sont chef de bureau et Israël sont fausses
La disparition du général Ismaïl Qaani, commandant de la Force Quds des Gardiens de la révolution iranienne, alimente les spéculations depuis deux semaines. Alors que des rumeurs circulaient sur son possible décès lors d'un bombardement à Beyrouth, de nouvelles informations contradictoires émergent. Jeudi dernier, la chaîne Sky News Arabia, citant des sources iraniennes, affirmait que Qaani avait été "interrogé sur une infiltration des renseignements et a subi une crise cardiaque. Il a été transféré à l'hôpital pendant son interrogatoire. Le chef de son bureau est soupçonné d'avoir des liens avec Israël."
Cependant, ces allégations ont été vivement démenties par les autorités iraniennes. Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré à la chaîne libanaise Al-Mayadeen : "Les informations sur Qaani sont de fausses nouvelles. Il va bien et continue d'accomplir ses missions."
Renforçant ce démenti, Al-Mayadeen a rapporté que le guide suprême iranien, Ali Khamenei, devrait remettre lundi une décoration à Qaani, une distinction similaire à celle accordée récemment au commandant de l'armée de l'air iranienne après l'attaque de missiles balistiques contre Israël.
La dernière apparition publique de Qaani remonte à il y a deux semaines, lorsqu'il a été photographié au bureau du Hezbollah à Téhéran aux côtés du frère de Hachem Safi al-Din, un haut responsable du Hezbollah.
Selon le New York Times, Qaani aurait effectué plusieurs visites sur l'axe Irak-Syrie-Liban depuis le 7 octobre. Le journal cite un membre des Gardiens de la révolution basé à Beyrouth : "Le silence des sources officielles iraniennes concernant Qaani provoque la panique parmi les membres subalternes des Gardiens de la révolution."