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Le Hezbollah lie la paix au Liban à un cessez-le-feu à Gaza
"Notre engagement dans ce conflit est un soutien à notre allié, le Hamas", a affirmé le numéro deux du groupe terroriste
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Dans une interview accordée à Associated Press, le numéro deux du Hezbollah, Cheikh Naim Kassem, a exposé la position du groupe libanais concernant le conflit actuel avec Israël. Selon lui, seul un cessez-le-feu complet à Gaza pourrait garantir la fin des hostilités à la frontière libano-israélienne. "Notre engagement dans ce conflit est un soutien à notre allié, le Hamas", a déclaré Kassem. "Si la guerre s'arrête à Gaza, notre appui militaire cessera automatiquement", a-t-il affirmé.
Cependant, le dirigeant du Hezbollah a souligné l'incertitude quant à la réaction du groupe en cas de désescalade partielle à Gaza sans accord formel de cessez-le-feu. "Dans un scénario hybride, il est difficile de prédire notre réponse", a-t-il précisé.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues, avec des échanges de tirs quasi-quotidiens entre le Hezbollah et les forces israéliennes depuis neuf mois. Cette situation a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes des deux côtés de la frontière. Alors qu'Israël a évoqué des plans pour une offensive au Liban en l'absence de solution diplomatique, Kassem estime qu'une telle décision n'a pas encore été prise. Il a toutefois averti qu'une opération limitée pourrait rapidement dégénérer : "Si Israël déclenche une guerre, quelle que soit son ampleur initiale, notre réponse ne sera pas limitée par les règles d'engagement fixées par Israël." Cette mise en garde fait allusion à l'éventuelle implication d'autres acteurs de "l'axe de résistance" soutenu par l'Iran, y compris des groupes armés en Irak, en Syrie et au Yémen, voire l'Iran lui-même. Une telle escalade pourrait également entraîner l'intervention des États-Unis, principal allié d'Israël. La situation reste donc très tendue, avec des implications potentiellement régionales. Les efforts diplomatiques pour résoudre la crise à Gaza et éviter une propagation du conflit se poursuivent, mais les positions des différentes parties semblent pour l'instant difficilement conciliables.