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L'un des leaders de l'opposition syrienne espère la paix malgré l'"erreur historique" d'Israël dans la zone tampon
"Nous voulons voir une ambassade israélienne à la place de l'ambassade iranienne à Damas", a déclaré Fahad al-Masri
Le chef de l'un des principaux groupes d'opposition à l'étranger, le Front national du salut syrien, Fahad al-Masri, a évoqué dimanche auprès d'i24NEWS son optimisme concernant les relations diplomatiques entre son pays et Israël. "Nous voulons voir une ambassade israélienne à la place de l'ambassade iranienne à Damas", a-t-il déclaré. "Nous voulons voir le drapeau israélien hissé à l'endroit où se trouve actuellement l'ambassade iranienne".
Il a toutefois estimé a déclaré qu'Israël avait commis une "erreur historique" en décidant de s'emparer de la zone tampon du Golan et de frapper les restes de l'armée syrienne, même s'il souhaite toujours "une paix juste et courageuse avec Israël".
Les frappes israéliennes "pourraient réduire à néant tous les efforts déployés au cours des dix dernières années pour rapprocher la nouvelle Syrie et Israël", a poursuivi Fahad al-Masri. Une autre erreur commise selon lui par Israël a été de tendre la main à des groupes sélectionnés plutôt qu'à tous les Syriens, qu'ils soient sunnites, kurdes ou druzes.
La chute du régime Assad est un "moment historique" pour les Syriens, a-t-il ajouté. "Pendant des décennies, le peuple syrien a vécu sous une république d'horreur, de peur et d'isolement du reste du monde. Aujourd'hui, le peuple syrien est libéré de ce régime meurtrier et criminel".
Concernant les raisons pour lesquelles l'Iran et la Russie ne sont pas venus en aide à l'ancien président Bachar el-Assad, Fahad al-Masri a déclaré qu'il pensait que "les Russes et les Iraniens savent très bien qu'Assad appartient au passé, et que les tentatives de le faire revivre et de lui donner du temps supplémentaire sont une perte de temps et d'efforts, et sont négatives pour les Iraniens et les Russes".