L'Iran redoute de prochaines attaques frontales venant d'Israël

La pression monte en Iran dans un contexte régional en pleine mutation, selon des informations rapportées par Aroutz 12. Les cercles politiques israéliens perçoivent une inquiétude croissante de Téhéran face à une possible frappe sur son territoire.

Plusieurs facteurs contribuent à cette nouvelle donne : l'affaiblissement des alliés régionaux de l'Iran et la récente trêve sur le front nord israélien, permettant à l'État hébreu de redéployer ses ressources militaires. Les responsables israéliens notent également que la neutralisation de systèmes de défense aérienne iraniens et la perspective d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche alimentent les craintes de Téhéran.

Dans ce contexte tendu, David Barnea, le directeur du Mossad, aurait préconisé une action directe contre l'Iran en réponse aux attaques des Houthis contre Israël, dont la dernière a fait 16 blessés à Tel Aviv. "Une réponse limitée aux Houthis serait inefficace. Nous devons agir directement", aurait-il déclaré lors de récentes consultations politiques. Ce mercredi, Benjamin Netanyahou a promis qu'Israël "agirait avec force" contre la milice soutenue par Téhéran au Yémen. Il a simplement réclamé "un peu de patience" au public, expliquant que toute action serait coordonnée avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui mènent également des frappes contre les Houthis. 

Ces développements interviennent alors que l'Iran semble réévaluer sa stratégie régionale. Les autorités iraniennes seraient engagées dans des discussions internes pour définir leur positionnement face à cette nouvelle configuration