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Accord au Liban : Des signes d'optimisme malgré des points encore en discussion
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, estime que "les chances d'aboutir à un accord dépassent désormais les 50%"
Un optimisme prudent émerge concernant la possibilité d'un cessez-le-feu à la frontière israélo-libanaise. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, estime que "les chances d'aboutir à un accord dépassent désormais les 50%", tandis que le Hezbollah ne s'oppose pas "sur le principe" à la dernière proposition américaine, selon la chaîne saoudienne Al-Hadath.
Ali Larijani, conseiller du Guide suprême iranien Ali Khamenei, activement impliqué dans les négociations, a déclaré que la proposition américaine contient "des éléments positifs", tout en soulignant qu'il reste "des points à clarifier". "Il y a des aspects qui nécessitent encore discussion et d'autres qui pourraient mener à une solution si les États-Unis et Israël ne les sabotent pas", a-t-il précisé.
Le conseiller iranien a également révélé que Téhéran ne s'opposerait pas à la décision que prendra le Liban concernant la résolution 1701, et que l'Iran suspendrait sa riposte contre Israël en cas de cessez-le-feu à Gaza et au Liban. Il a notamment indiqué que le Premier ministre par intérim libanais, Najib Mikati, se montrait réticent à accepter une aide iranienne, que ce soit via l'aéroport international de Beyrouth, par voie maritime ou même sous forme d'aide financière directe.
Berri a souligné que le Liban n'accepterait aucune modification de la résolution 1701, la considérant comme le seul cadre possible pour un cessez-le-feu. Il a également promis de répondre au projet d'accord dans les trois jours, tout en rejetant fermement la perspective d'un accord de paix avec Israël, déclarant que "le Liban sera le dernier pays de la région à signer un tel accord".
La semaine à venir s'annonce cruciale pour les négociations, alors que le médiateur américain Amos Hochstein aurait reçu le feu vert du président Biden pour faire avancer les pourparlers.