La Turquie exige le désarmement des groupes kurdes
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues en Syrie
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a réaffirmé la position ferme d'Ankara lors d'une rencontre avec son homologue allemande Annalena Baerbock, exigeant que les groupes militants kurdes, notamment le PKK et les YPG, "déposent les armes et se dissolvent", a rapporté Reuters.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues en Syrie, où les forces turques et leurs alliés syriens s'affrontent avec une alliance dirigée par les YPG depuis la chute du régime de Bachar al-Assad ce mois-ci.
La position turque reste inchangée concernant les YPG, qu'Ankara considère comme une extension du PKK, malgré la collaboration de longue date entre les YPG et les forces américaines en Syrie. Le PKK, qui lutte contre l'État turc, est classé comme organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis.
Cette situation met en lumière la complexité des alliances dans la région, où les YPG, alliés des États-Unis dans la lutte contre Daech, sont considérés comme une menace par la Turquie, membre de l'OTAN.