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"La presse ne montre pas toute la vérité" : Le témoignage poignant d'ex-otages israéliens à Rome
Luis Har, 71 ans, libéré après près de quatre mois de captivité, a révélé que les médicaments envoyés pour les otages n'ont jamais atteint leur destination
"La presse ne montre pas toute la vérité" : Le témoignage poignant d'ex-otages israéliens à Rome
Lors d'une conférence de presse à Rome, d'anciens otages et des familles d'otages encore retenus à Gaza ont livré des témoignages bouleversants. Luis Har, 71 ans, libéré après près de quatre mois de captivité, a révélé que les médicaments envoyés pour les otages n'ont jamais atteint leur destination. "J'ai passé presque quatre mois sans médicaments. Plus tard, quand ils sont entrés dans l'hôpital de Gaza, ils ont trouvé tous les médicaments qui nous étaient destinés, encore emballés, sur les étagères. Par hasard, ils ont photographié et j'ai reconnu mes médicaments, intacts, stockés dans leur hôpital", a-t-il déclaré.
Har a également dénoncé le traitement médiatique du conflit : "L'un des problèmes majeurs aujourd'hui est que les médias ne montrent pas l'image complète. On ne voit que ce qu'Israël fait 'après', on oublie déjà le 7 octobre. Certains médias ne relaient même pas nos témoignages d'aujourd'hui, comme si rien ne s'était passé."
Sharon Lifshitz, dont le père est toujours otage, a souligné la complexité de leur position : "Il y a des actions du gouvernement israélien auxquelles je m'oppose. Ma mère participe régulièrement aux manifestations contre le gouvernement. Pourtant, on nous considère comme des 'agents du gouvernement', ce qui en dit plus long sur ceux qui nous voient ainsi que sur nous-mêmes." Elle a également évoqué les racines profondes de la situation actuelle : "Il existe un tango entre Netanyahou et le Hamas, résultat de 15 années pendant lesquelles on a cru pouvoir gérer le conflit. Cela a fini par détruire nos vies. La maison de mes parents est entièrement brûlée. En tant que communauté, nous comprenons maintenant la perte d'une manière que nous ne pouvions pas imaginer avant le 7 octobre."