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Stefanik fustige l'ONU, qu'elle qualifie d'"antre de l'antisémitisme"
La future ambassadrice américaine à l'ONU dénonce vivement l'organisation internationale et son traitement d'Israël depuis le 7 octobre
Dans un discours prononcé mardi lors du dîner annuel de l'Endowment for Middle East Truth (EMET), Elise Stefanik, désignée ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, a vivement critiqué l'organisation qu'elle s'apprête à représenter. La républicaine, récompensée du prix "Rays of Light in the Darkness", n'a pas mâché ses mots en qualifiant l'ONU d'"antre de l'antisémitisme".
"L'ONU a continuellement trahi Israël et trahi l'Amérique, agissant comme l'apologiste de l'Iran et de ses mandataires terroristes", a déclaré la représentante de New York, pointant du doigt plusieurs manquements de l'organisation internationale. Elle a notamment dénoncé la suppression par ONU Femmes d'une publication condamnant l'attaque du Hamas, ainsi que l'utilisation par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU de données provenant du "ministère de la Santé" contrôlé par le Hamas à Gaza.
Stefanik a particulièrement salué la position pro-israélienne du président élu Donald Trump : "Si le président Trump était à la Maison Blanche aujourd'hui, ce qui s'est passé à l'ONU ne serait jamais arrivé, car le 7 octobre ne serait jamais arrivé", a-t-elle affirmé. Elle s'est engagée à maintenir la politique "America First" et à apporter une "vérité morale et une clarté morale cristalline aux Nations Unies dès le premier jour".
Figure montante du parti républicain, Stefanik s'est fait remarquer lors d'une audition de la Commission de l'éducation de la Chambre, où elle a interrogé des présidents d'universités sur l'antisémitisme dans les campus. En mai dernier, elle s'était rendue en Israël et avait pris la parole à la Knesset, critiquant la politique du président Joe Biden concernant Israël et la guerre à Gaza.