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"L'émission des mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant est scandaleuse", fustige Joe Biden
Le président des États-Unis a clairement indiqué qu'Israël ne devrait pas être comparé au Hamas : "Nous serons toujours aux côtés d'Israël en cas de menaces à sa sécurité"
Le président des États-Unis, Joe Biden, a vivement critiqué les mandats d'arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale de La Haye contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense de l'Etat hébreu, Yoav Gallant. "L'émission de mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant est scandaleuse", a-t-il déclaré. "Laissez-moi réitérer au sujet de ce que le tribunal pourrait insinuer ici : il ne faut pas comparer Israël au Hamas. Nous serons toujours du côté d'Israël face aux menaces à sa sécurité".
Par ailleurs, le chef de la majorité entrante au Sénat, John Thune, a menacé d'imposer des sanctions contre la Cour si les mandats n'étaient pas annulés. "Si le leader de la majorité Schumer n'agit pas, la majorité républicaine au Sénat se tiendra aux côtés de notre principale alliée, Israël, et inversera cela - c'est déjà une priorité majeure pour le prochain Congrès", a-t-il affirmé.
Benjamin Netanyahou a réagi hier à la décision du tribunal d'émettre un mandat à son encontre : "C'est un jour sombre dans l'histoire des nations. La Cour pénale internationale de La Haye, créée pour protéger l'humanité, est devenue aujourd'hui l'ennemie de l'humanité. Ce tribunal partial a décidé d'émettre des mandats d'arrêt contre moi et contre l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, sur une accusation totalement absurde que nous aurions commis des 'crimes contre l'humanité', alors que la vérité est tout à fait l'inverse. Il s'agit d'une calomnie morale. Elle porte atteinte au droit naturel des démocraties de se protéger contre le terrorisme meurtrier".
La plainte accuse Netanyahou et Gallant de "crimes contre l'humanité, crimes de guerre, meurtre, persécution et actes inhumains commis au moins du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024, jour où la plainte a été déposée". De plus, le tribunal a noté que les deux ont violé la Convention de Genève de 1949.
Le tribunal prétend que les deux accusés ont utilisé la famine comme "méthode de guerre". "Les deux hommes ont délibérément et sciemment privé la population civile de Gaza de leurs biens essentiels à leur survie, dont la nourriture, l'eau, les médicaments et les soins médicaux, ainsi que le carburant et l'électricité", est-il écrit dans l'acte d'accusation. De plus, la plainte a qualifié ce qui s'est passé à Gaza pendant l'année de guerre de "génocide".