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Le chef du Mossad se rendra à Washington pour discuter de l'accord nucléaire iranien
"L'Etat d'Israël n'est pas opposé à un accord sur le principe" a déclaré dimanche le Premier ministre Y. Lapid
Après le ministre israélien de la Défense et un conseiller du Premier ministre, le chef du Mossad se rendra dans les prochains jours à Washington pour discuter du programme nucléaire iranien, a indiqué dimanche un haut responsable de l'Etat hébreu.
Le chef du Mossad, David Barnea, se "rendra à Washington dans une semaine pour des rencontres à huis clos au Congrès à propos de l'accord avec l'Iran", a indiqué cette source requérant l'anonymat.
Israël mène actuellement une offensive de "dernière minute" pour tenter de convaincre les Occidentaux de ne pas renouveler l'accord sur le programme nucléaire iranien de 2015 (JCPOA) dont les Etats-Unis de Donald Trump s'étaient désengagés trois ans plus tard.
Les puissances occidentales doivent "cesser" de négocier car cet accord permettra à l'Iran de gagner des "milliards" de dollars et "déstabilisera" le Moyen-Orient, a ainsi plaidé mercredi dernier le Premier ministre israélien Yaïr Lapid lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Jérusalem.
Le chef du gouvernement israélien, en campagne pour les législatives du 1er novembre, avait dit ne pas être opposé à un éventuel accord, mais ne pas être favorable à celui actuellement en discussion entre, d'un côté, l'Iran et, de l'autre, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Russie et la Chine.
"L'Etat d'Israël n'est pas opposé à un accord. Il est à la fois possible et nécessaire de pousser l'Iran à signer un meilleur accord, un accord que les Etats-Unis ont déjà qualifié de plus long et renforcé", a précisé dimanche M. Lapid lors d'une rencontre avec la presse israélienne.
"Plus long, cela voudrait dire un accord sans date d'expiration comme le président français Emmanuel Macron l'a suggéré. Renforcé, cela voudrait dire que l'accord aborderait le programme de missiles balistiques de l'Iran et l'implication de ce pays dans le terrorisme au Moyen-Orient", a ajouté M. Lapid.