Reconnaissance de la "Palestine" : Macron se défend, l'opposition de droite l'accuse de légitimer le Hamas
"Je défends le droit légitime des Palestiniens à un État et à la paix, comme celui des Israéliens à vivre en paix et sécurité, l'un et l'autre reconnus par leurs voisins", affirme Emmanuel Macron


Face à la polémique suscitée par son annonce d'une possible reconnaissance d'un État palestinien en juin, Emmanuel Macron a tenu à clarifier sa position sur X.
https://x.com/i/web/status/1910726736704163925
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"Je lis ici tout et n'importe quoi sur nos intentions pour Gaza. Voici la position de la France, elle est claire : Oui à la paix. Oui à la sécurité d'Israël. Oui à un État palestinien sans le Hamas", a écrit le chef de l'État, précisant que cela "exige la libération de tous les otages, un cessez-le-feu durable, la reprise immédiate de l'aide humanitaire et la recherche d'une solution politique à deux États."
Le président français a insisté sur l'importance de la conférence prévue en juin prochain, qu'il qualifie de "tournant" potentiel. "Je défends le droit légitime des Palestiniens à un État et à la paix, comme celui des Israéliens à vivre en paix et sécurité, l'un et l'autre reconnus par leurs voisins", a-t-il ajouté.
Cette clarification intervient après de vives critiques émanant de l'opposition de droite.
https://x.com/i/web/status/1910371700350280135
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Laurent Wauquiez, le chef de file des députés de droite a réagi avec virulence : "Quand la France reçoit les félicitations du Hamas… j'ai honte."
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, s'est également opposé à cette initiative : "Reconnaître dès juin un État palestinien, comme le propose Emmanuel Macron, reviendrait à donner au Hamas, mouvement islamiste et terroriste, un statut d'interlocuteur légitime." Tout en reconnaissant que "l'horizon d'une solution à deux États doit demeurer", il estime que celle-ci "exige des garanties de paix et de sécurité" qui, selon lui, "ne sont pas réunies" actuellement.
https://x.com/i/web/status/1910367450639601893
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Ces réactions illustrent les divisions profondes que suscite la question palestinienne en France, alors que le conflit à Gaza se poursuit et que la diplomatie française tente de se positionner comme médiateur potentiel dans la recherche d'une solution durable au conflit israélo-palestinien.