"Personne à l'époque ne connaissait les liens entre Lynda Benakouche et un des meurtriers d'Ilan Halimi" (J-C. Lagarde à i24NEWS)
Jean-Christophe Lagarde est au cœur d'une enquête menée par la journaliste de l'AFP Eve Szeftel


Le député de Seine-Saint-Denis et patron de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, au cœur d'une enquête menée par la journaliste de l'AFP Eve Szeftel sur la collusion entre islamistes, voyous et élus de la mairie de Bobigny, a riposté lundi sur i24NEWS.
"Il n'y a pas d'enquête dans cette affaire. Quelle est sa thèse? Sa thèse c'est d'abord qu'il y a une communauté musulmane importante à Bobigny et que cette communauté musulmane, pour voter pour une liste, (devrait) se montrer complice, proche, en affinité avec les horribles meurtriers d'Ilan Halimi", a-t-il expliqué.
Interrogé sur la présence à ses côtés sur une carte de vœux de la mairie de Bobigny en 2014 de Lynda Benakouche, la compagne de Jean-Christophe Soumbou, le numéro deux du "gang des barbares", à l’origine de l’enlèvement et du meurtre d’Ilan Halimi en 2006, il a répondu que la photo avait été prise à un moment où "personne ne savait qui elle était".
"Personne à l'époque ne connaissait les liens entre cette dame et un des meurtriers d'Ilan Halimi. C'est si vrai qu'elle a été candidate aux élections municipales en 2008, que personne n'en a jamais parlé et que là, elle n'est pas candidate mais fait partie d'une réunion de communautés différentes", a-t-il souligné.
Lynda Benakouche a obtenu un logement social à Drancy dirigé alors par M. Lagarde, obtenu un poste en mairie, elle a eu deux bébés parloir.
"La demande de logement de madame Benakouche (est celle) d'une femme seule avec un enfant. Jamais il n'y a (eu) de trace d'un conjoint qu'il soit en prison ou même le père de l'enfant. Et donc, je me retrouve accusé a posteriori d'être complice du gang des barbares parce que je suis intervenu pour que puisse être logée une femme seule avec un gosse", a insisté Jean-Christophe Lagarde.