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471 jours d'enfer : les récits glaçants de la captivité des otages libérées
Des témoignages recueillis par les médias israéliens révèlent les conditions de détention de Doron Steinbrecher, Romi Gonen et Emily Damari
Selon les témoignages rapportés par les médias israéliens, les conditions de captivité de Doron Steinbrecher, Romi Gonen et Emily Damari pendant leurs 471 jours aux mains du Hamas ont été particulièrement éprouvantes. D'après les informations diffusées par Kan 11, les trois femmes ont été déplacées à plusieurs reprises, alternant entre un appartement de Gaza ville, sous surveillance constante des terroristes, et des périodes dans des tunnels souterrains privés de lumière naturelle. Les médias israéliens rapportent que les otages ont servi de boucliers humains lors de leurs transferts vers des complexes humanitaires. Durant leur détention, elles auraient appris l'arabe et auraient été contraintes de s'adapter à des conditions extrêmes, notamment des interventions médicales pratiquées sans anesthésie. "Je ne pensais pas revenir, j'étais certaine que j'allais mourir à Gaza", aurait confié l'une d'entre elles.
D'après ces sources, Emily Damari et Romi Gonen ont partagé une grande partie de leur captivité. Emily, déjà amputée de deux doigts lors du massacre du 7 octobre, souffrait également d'une blessure à la jambe. Romi, qui dispose d'une formation de secouriste, l'aurait soignée tout au long de leur détention.
Les médias indiquent qu'exposées aux médias pendant leur captivité, elles ont pu suivre la mobilisation de leurs proches. "Nous avons vu votre combat, nous avons entendu nos familles se battre", auraient-elles déclaré. C'est aussi par ce biais qu'elles auraient découvert l'ampleur des atrocités du 7 octobre : "Nous avons compris que nos familles avaient survécu, mais nous avons découvert que nous avions perdu beaucoup d'amis."
Selon les témoignages, le moment le plus critique fut leur transfert vers la Croix-Rouge, évoquant "une peur mortelle pendant la phase de transfert", en raison de la présence intimidante des hommes armés et de la foule gazaouie.
Vingt-quatre heures après leur libération, Kan 11 rapporte que leur état est "stable et globalement bon". Toutefois, les professionnels de santé soulignent que l'étendue des séquelles, tant physiques que psychologiques, reste à évaluer.