"J'ai capturé une sabaya (esclave sexuelle)": Tsahal diffuse l'enregistrement d'un employé de l'UNRWA le 7 octobre
"Nous avons des femmes otages. J'en ai capturé une", déclare Yousef al-Hawajara, un terroriste du Hamas qui travaillait comme enseignant
L'armée israélienne a publié lundi soir des enregistrements audio qui incriminent deux employés de l'UNRWA qui ont participé à l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas.
On entend Mamdouh al-Qali, un terroriste du Jihad islamique, selon Tsahal employé comme enseignant dans une école de l'UNRWA, déclarer dans les enregistrements : "Je suis à l'intérieur, je suis à l'intérieur avec les Juifs".
"Nous avons des femmes otages. J'en ai capturé une", déclare pour sa part Yousef al-Hawajara, un terroriste du Hamas qui travaillait comme enseignant dans une école de l'UNRWA à Deir al-Balah, dans les enregistrements diffusés par l'armée israélienne.
Le mois dernier, le ministre de la Défense Yoav Gallant a dévoilé l'identité de 12 autres membres du personnel de l'UNRWA qui ont participé au massacre du 7 octobre. L'armée israélienne affirme que ses renseignements montrent que 450 agents terroristes à Gaza, pour la plupart membres du Hamas, sont également employés par l'UNRWA. Jérusalem soutient depuis longtemps que l'UNRWA devrait être dissoute, et ses récentes accusations sur la participation de 12 de ses employés aux massacres du 7 octobre ont conduit plusieurs pays donateurs à annoncer des gels de financement de l'organisation.
Le Hamas traitent les jeunes femmes "comme des animaux"
Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d'une conférence de presse en début de soirée qu'en dépit de son "contenu difficile", l'armée a choisi de publier les enregistrements audio du personnel de l'UNRWA.
"Le massacre commis par le Hamas le 7 octobre est le plus documenté de l'histoire. Les terroristes du Hamas ont filmé leur propre cruauté. Au fil du temps, de plus en plus de témoignages sont révélés, et les renseignements sont plus nombreux chaque jour".
M. Hagari a expliqué que dans l'un des enregistrements, un terroriste du Hamas, qui travaillait comme enseignant dans une école de l'UNRWA à Deir al-Balah, raconte à son ami qu'il a capturé une sabaya, un terme utilisé par les djihadistes de l'État islamique qui signifie esclave sexuelle. "Sabaya" est un terme de l'islam qui désigne les femmes et les enfants comme étant la propriété d'un homme musulman. Il signifie également esclave et servante. "Le 7 octobre, le Hamas a traité les jeunes femmes avec cruauté et brutalité, les a enlevées de leurs maisons et les a traitées comme des animaux", a-t-il poursuivi. "Grâce aux témoignages d'otages libérés de Gaza, nous apprenons les dangers auxquels sont exposés les otages, en particulier les femmes et les enfants", a-t-il conclu.