- i24NEWS
- Guerre Israël - Hamas
- Trois des otages retrouvés morts hier devaient être libérés par le Hamas début juillet
Trois des otages retrouvés morts hier devaient être libérés par le Hamas début juillet
Le quartier général des familles des otages a vivement réagi, accusant Netanyahou d'avoir bloqué l'accord qui aurait dû permettre leur libération
Selon une source israélienne proche des négociations, trois des six otages dont les corps ont été retrouvés samedi dans la bande de Gaza - Hersh Goldberg-Polin, Carmel Gat et Eden Yerushalmi - figuraient sur une liste d'otages que le Hamas avait accepté de libérer dès le 2 juillet. "Il y avait un accord pour Hersh en raison de ses blessures, ainsi que pour Carmel et Eden", a déclaré la source. Le 4 juillet, Israël avait reçu la réponse du Hamas, suscitant un optimisme quant à la possibilité de conclure un accord dans les semaines suivantes. Cependant, quelques jours plus tard, le Premier ministre Netanyahou aurait durci sa position, établissant de nouveaux principes pour les négociations.
Un haut responsable du gouvernement a exprimé sa frustration, déclarant : "Il est clair comme le jour que Netanyahou bloque un accord pour éviter que le gouvernement ne s'effondre. Dans un mois, il ne restera plus d'otages vivants." Le quartier général des familles des otages a vivement réagi, accusant Netanyahou de responsabilité directe. "La découverte des corps est une conséquence directe du sabotage des accords par Netanyahou", ont-ils affirmé, appelant le Premier ministre à "s'adresser publiquement à la nation et assumer la responsabilité directe de l'abandon des otages".
L'accord envisagé début juillet prévoyait la libération de 33 otages, vivants et décédés, sur une période de six semaines. Cependant, des désaccords persistaient sur les phases ultérieures, notamment concernant un cessez-le-feu permanent exigé par le Hamas et refusé par Israël. Cette révélation intervient dans un contexte de tension croissante entre le gouvernement Netanyahou et les familles des otages, qui accusent les autorités de ne pas faire assez pour assurer le retour de leurs proches.