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Smotrich fait pression pour une reprise des combats après la première phase de l'accord
Le parti Sionisme religieux menace de quitter le gouvernement Netanyahou si ses conditions ne sont pas satisfaites, tandis que Ben Gvir tente de rallier des opposants à l'accord
Le parti Sionisme Religieux s'est réuni jeudi pour définir sa stratégie, après l'échec des négociations cette semaine entre le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le Premier ministre Benjamin Netanyahou. À l'issue de la réunion, la formation a réaffirmé sa position : soit une reprise des combats dans la bande de Gaza après la première phase de l'accord sur les otages, soit un retrait du gouvernement. Le député Zvi Sukkot, s'exprimant sur Kan Reshet B, a été catégorique : "Nous allons très probablement quitter le gouvernement. Pour nous, les phases suivantes de l'accord n'auront pas lieu", a-t-il déclaré. "Nous sommes là pour changer l'ADN de l'État d'Israël, pas pour nos sièges. La situation nous mène vers un départ du gouvernement."
Dans un communiqué publié hier, Smotrich a qualifié l'accord de "néfaste et dangereux pour la sécurité nationale", affirmant qu'il "annule de nombreux acquis de la guerre". Le ministre a posé comme condition au maintien de son parti dans la coalition "une certitude absolue quant à la reprise de la guerre avec une intensité accrue et à pleine échelle".
Parallèlement, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir poursuit ses efforts pour mobiliser une opposition à l'accord. Selon Kan News, il a annulé son agenda prévu pour rencontrer les alliés de Smotrich et s'est entretenu avec quatre députés du Sionisme Religieux pour les inciter à faire pression en faveur d'un retrait du gouvernement.
Le cousin d'Omri Miran, un otage, a exprimé ses inquiétudes : "Nous sommes face à un accord définitif et malgré la joie des familles qui vont retrouver leurs proches, nous sommes anxieux de savoir si nous reverrons Omri et les autres otages. Face à une organisation meurtrière, les chances semblent faibles. Comment le Premier ministre compte-t-il faire sortir tous les autres otages ? Je ne suis pas sûr qu'il le sache."