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Netanyahou maintient son discours vendredi à l'ONU, malgré l'escalade des tensions
Des ministres ont recommandé au Premier ministre de maintenir son déplacement, soulignant l'importance diplomatique de ce discours dans le contexte actuel
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou maintient son intention de se rendre à New York cette semaine pour prononcer un discours à l'Assemblée générale de l'ONU vendredi, malgré le report de son départ d'une journée et l'escalade des tensions à la frontière nord d'Israël. Lors d'une réunion du cabinet de sécurité lundi soir, qui a duré quatre heures, des ministres ont recommandé à Netanyahou de maintenir son déplacement, soulignant l'importance diplomatique de ce discours dans le contexte actuel. Le Premier ministre a confirmé son intention de s'y rendre, semblant déterminé selon les ministres présents.
Le vol de Netanyahou à bord de l'avion "Knaf Zion" a été reporté de mardi soir à mercredi minuit, ce qui le fera arriver à New York jeudi pour un discours prévu vendredi. Un haut responsable gouvernemental a critiqué ce déplacement, le qualifiant "d'irresponsable et d'abandon en pleine guerre avec le Hezbollah".
Netanyahou devrait rentrer en Israël pendant le Shabbat. Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a déclaré que si le Premier ministre devait revenir pendant le Shabbat pour gérer la guerre, "non seulement c'est permis, mais c'est une mitzvah (un devoir religieux)".
L'annulation du voyage reste une possibilité, notamment en raison des événements sécuritaires au Liban. Dans ce cas, le ministre des Affaires étrangères Israel Katz pourrait se rendre à l'ONU et prononcer un discours au début de la semaine prochaine. Netanyahou avait déjà fait l'objet de critiques lors de sa visite à Washington le mois dernier, où il était resté aux États-Unis pendant le week-end après son discours au Congrès américain. Son bureau avait alors expliqué : "Il est très important pour l'État d'Israël que le Premier ministre rencontre le président Biden et les deux principaux candidats à la présidence américaine."