LIVE BLOG | Le médiateur américain rencontre les responsables israéliens de la Défense

Otages : le Hamas maintient ses conditions

Le Hamas refuse toute libération d'otages sans un arrêt des combats, a déclaré Khalil Al-Hayya, chef par intérim du Hamas à Gaza. "Des contacts sont en cours avec plusieurs pays et médiateurs pour faire avancer les négociations, et nous sommes prêts à poursuivre ces efforts", a-t-il ajouté dans un communiqué.

L'Italie devra arrêter Netanyahou s'il se rend dans le pays

Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré jeudi que l'Italie serait contrainte d'arrêter le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant s'ils se rendaient sur le sol italien, conformément au droit international. Dans une interview à l'émission "Porta a Porta" de la RAI, Crosetto a toutefois exprimé son désaccord avec la décision de la CPI, estimant que la Cour "s'est trompée".

🚨 Sirènes d'alerte dans la région de la Mer Morte et d'Ein Gedi

L'armée israélienne annonce avoir intercepté un projectile lancé depuis le Yémen qui se dirigeait vers le territoire israélien. L'interception par l'armée de l'air a eu lieu avant que le missile ne pénètre dans l'espace aérien israélien, suite au déclenchement des sirènes d'alerte dans les régions de Yehuda et de la Mer Morte.

Tensions diplomatiques : La visite du ministre néerlandais des Affaires étrangères en Israël annulée

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s'est entretenu avec son homologue néerlandais Kasper Veldhkamp, exprimant sa "déception" suite à la déclaration des Pays-Bas au Parlement concernant la décision de la CPI.

Après avoir présenté la position d'Israël sur ce qu'il qualifie de "décision scandaleuse et politique", il a été convenu que la visite du chef de la diplomatie néerlandaise, prévue lundi prochain en Israël, n'aura pas lieu.

Le procureur de la CPI appelle à l'application des mandats d'arrêt

Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a appelé jeudi tous les États membres à "honorer leurs engagements envers le Statut de Rome" concernant les mandats d'arrêt émis. Il a également invité les États non-membres à collaborer "pour faire progresser la responsabilité et faire respecter le droit international". Khan s'est dit "préoccupé par les informations faisant état d'une escalade de la violence, d'un accès humanitaire de plus en plus restreint et de la multiplication continue d'allégations de crimes internationaux à Gaza et en Cisjordanie". Le procureur insiste sur la nécessité d'une coopération tant des membres que des non-membres de la CPI pour l'exécution des mandats d'arrêt.

Négociations avec le Liban : Beyrouth veut une modification de la proposition américaine

Le Liban a demandé des modifications significatives à la proposition de cessez-le-feu américaine, selon un haut responsable libanais cité jeudi par Reuters. Ces changements, discutés lors des rencontres avec le médiateur américain Amos Hochstein cette semaine à Beyrouth, concernent principalement deux points : un retrait plus rapide des forces israéliennes du Sud-Liban et la garantie du droit à l'autodéfense pour les deux parties. "Le Liban souhaite voir les forces israéliennes se retirer immédiatement après la déclaration du cessez-le-feu pour permettre à l'armée libanaise de se déployer dans toutes les zones" et faciliter le retour des déplacés, précise le responsable. Ces demandes suggèrent qu'il reste encore "du travail à faire" pour finaliser l'accord que Hochstein qualifiait mardi d'"à portée de main".

"Une infamie éternelle" : Gallant fustige la décision de La Haye

L'ancien ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, visé par le mandat d'arrêt de la CPI, a vivement réagi jeudi, qualifiant la décision de "infamie éternelle" qui "place sur un même plan l'État d'Israël et les dirigeants meurtriers du Hamas".

"Cette décision crée un dangereux précédent contre le droit à l'autodéfense", a-t-il souligné, affirmant que les "jours où l'on pouvait priver Israël du droit de se défendre sont révolus". Gallant s'est dit "fier" d'avoir dirigé la défense israélienne dans cette "guerre des sept fronts" qui, selon lui, "déterminera l'avenir d'Israël pour les décennies à venir".

Mandats d'arrêt de la CPI : Londres prend ses distances

Le gouvernement britannique a adopté jeudi une position nuancée face à la décision de la CPI, affirmant "respecter l'indépendance" de la Cour tout en réaffirmant le droit d'Israël à se défendre "conformément au droit international".

"Il n'y a pas d'équivalence morale entre Israël, une démocratie, et le Hamas et le Hezbollah libanais, qui sont des organisations terroristes", a souligné un porte-parole du gouvernement. Londres insiste sur sa priorité d'obtenir "un cessez-le-feu immédiat" pour protéger les civils, assurer la libération des otages et augmenter l'aide humanitaire à Gaza. Le Royaume-Uni précise que l'application des mandats d'arrêt dépendra d'un processus juridique interne, conformément à la loi britannique sur la CPI de 2001.

La Hongrie dénonce une décision "honteuse" de la CPI

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a vivement critiqué la décision de la Cour pénale internationale, la qualifiant de "honteuse et ridicule". Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue israélien Gideon Saar, il a assuré que la Hongrie "s'oppose fermement à l'instrumentalisation politique" du système judiciaire international. "Cette décision déshonore le système judiciaire international en mettant sur le même plan le Premier ministre d'un État attaqué par une attaque terroriste démoniaque et les dirigeants de l'organisation terroriste qui l'a perpétrée. Une telle décision est inadmissible", a déclaré Szijjarto.

La Maison Blanche rejette fermement les mandats d'arrêt de la CPI

Les États-Unis "rejettent fondamentalement" la décision de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts responsables israéliens, a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison Blanche, selon Reuters.

L'Argentine défend fermement Israël face à la décision de la CPI

Dans une déclaration officielle, l'Argentine a exprimé son "profond désaccord" avec la décision de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant. Buenos Aires dénonce une résolution qui "ignore le droit légitime d'Israël à se défendre" face aux attaques constantes des organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah.

"Criminaliser la défense légitime d'une nation tout en omettant ces atrocités déforme l'esprit de la justice internationale", souligne le communiqué. L'Argentine réaffirme sa solidarité avec Israël, exige la libération immédiate des otages et appelle la communauté internationale à condamner les actions du Hamas et du Hezbollah.

Troisième frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené une troisième série de frappes dans la banlieue sud de Beyrouth (Dahiyeh), visant plusieurs quartiers généraux du Hezbollah. Selon le porte-parole de Tsahal, ces frappes aériennes, guidées par les services de renseignement, s'inscrivent dans l'effort de destruction des infrastructures et des dépôts d'armes que le Hezbollah a établis au cœur de Beyrouth. L'armée souligne que toutes les cibles visées avaient été délibérément placées par le Hezbollah au milieu de zones civiles, accusant l'organisation d'utiliser "cyniquement" les civils libanais comme boucliers humains. Tsahal affirme avoir pris "de nombreuses mesures" pour minimiser les risques de victimes civiles, notamment par des avertissements préalables d'évacuation.

Réactions à la décision de la CPI : Gideon Saar multiplie les contacts diplomatiques

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, mène actuellement une série d'entretiens téléphoniques avec des ministres des Affaires étrangères du monde entier et des ambassadeurs israéliens, suite à la décision de la Cour pénale internationale de La Haye.

Gantz au Nord : "Le Liban doit comprendre le message, même par la force"

En visite jeudi dans le nord d'Israël, Benny Gantz a durci le ton face au Liban. "Si le gouvernement libanais n'est pas prêt à accepter un accord permettant à Tsahal la liberté d'action face aux violations, nous devrons étendre nos frappes aux infrastructures de l'État libanais", a déclaré le leader de l'opposition. Au cours de sa tournée, qui incluait des visites aux familles endeuillées à Shfaram et Nahariya, Gantz a souligné que seule Tsahal peut assurer la sécurité des habitants du Nord, et non la FINUL. "Le Liban porte une responsabilité directe pour chaque tir depuis son territoire", a-t-il averti, ajoutant que "notre test sera celui du feu".

Les groupes terroristes palestiniens saluent les mandats d'arrêt de la CPI

Le Hamas, le Jihad islamique palestinien (JIP) et d'autres groupes terroristes palestiniens ont accueilli favorablement les mandats d'arrêt émis par la CPI contre Netanyahou et Gallant. Le Hamas a qualifié la décision de "précédent historique important", tandis que le JIP y voit "un pas dans la bonne direction, qui arrive trop tard". Aucun des groupes n'a mentionné le mandat d'arrêt visant Mohammed Deif, un de leurs commandants.

Smotrich appelle à des sanctions contre l'Autorité palestinienne après la décision de la CPI

Le ministre des Finances israélien, Betsalel Smotrich, a qualifié jeudi la décision de la Cour pénale internationale de "démarche déformée et déconnectée de la réalité, reflétant l'antisémitisme et la haine d'Israël". Il a appelé à une rupture totale avec la CPI, qu'il accuse d'avoir "perdu depuis longtemps sa crédibilité et son intégrité morale". Smotrich a particulièrement visé l'Autorité palestinienne, l'accusant de "saper systématiquement l'existence d'Israël". Il a exhorté le Premier ministre à mettre en œuvre la décision du cabinet qu'il avait initiée pour "imposer des sanctions douloureuses à l'Autorité palestinienne et ses dirigeants, jusqu'à son effondrement". "Israël continuera à défendre ses citoyens et sa sécurité avec détermination", a-t-il conclu.

Katz dénonce un "scandale moral teinté d'antisémitisme"

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a fermement condamné la décision de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant, la qualifiant de "scandale moral teinté d'antisémitisme" qui "dégrade le système juridique international à un niveau sans précédent". Dans une déclaration virulente, Katz accuse la CPI de "donner un coup de pouce à un procureur partial et corrompu" et de servir "la tête du serpent, l'Iran, et ses proxies". Il affirme qu'Israël ne permettra pas à "un organe hostile, hypocrite et illégitime de nuire à ses dirigeants et combattants". "Quiconque pense pouvoir nous dissuader d'atteindre nos objectifs de guerre trouvera un pays fort et déterminé qui agira avec force sur tous les fronts", a-t-il conclu, exprimant son soutien à Netanyahou et Gallant.

Les fédérations juives nord-américaines dénoncent une décision "antisémite" de la CPI

Les Fédérations juives d'Amérique du Nord ont vivement condamné mercredi la décision "historiquement injuste" de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant, la qualifiant de "victoire pour les terroristes". Dans un communiqué virulent, l'organisation souligne qu'Israël "va au-delà des exigences du droit international" dans sa lutte contre les tirs de roquettes qui terrorisent ses citoyens depuis plus d'un an. Elle dénonce le "deux poids deux mesures" de la CPI qui "ferme les yeux sur les véritables violateurs des droits humains dans le monde". "En appliquant des standards différents aux Juifs et à l'État juif par rapport au reste du monde, la CPI manifeste son antisémitisme", conclut l'organisation, appelant à l'annulation immédiate des mandats.

Le président de la Knesset dénonce une "attaque contre la justice" après la décision de la CPI

Amir Ohana, président de la Knesset, a vivement réagi mercredi à la décision de la Cour pénale internationale, la qualifiant d'"attaque contre la justice, la vérité et le droit universel à l'autodéfense". Dans une déclaration officielle, il a souligné que cibler les dirigeants démocratiquement élus d'Israël, "seule démocratie du Moyen-Orient et unique État juif au monde", marque "un jour sombre dans l'histoire du droit international". Il accuse la CPI de se transformer en "outil des terroristes" et rappelle que "les seuls crimes contre l'humanité dans cette guerre sont ceux commis le 7 octobre par le Hamas". "Israël ne sera pas intimidé", a-t-il affirmé, soulignant la détermination du pays à poursuivre sa guerre contre le terrorisme et à libérer les 101 otages. Il a appelé les démocraties mondiales à prendre conscience du "dangereux précédent" créé par cette décision.

Le Hamas salue les mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant

Un haut responsable du Hamas, Izzat A-Rishek, s'est félicité mercredi de la décision de la CPI d'émettre des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant. "La vérité a été révélée. La justice internationale est avec nous et contre l'entité sioniste", a déclaré le responsable du mouvement terroriste.