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Le Hezbollah s'oppose à la prolongation de la présence israélienne au Sud-Liban
Le numéro deux du Hezbollah rejette catégoriquement toute extension du délai de retrait des troupes israéliennes fixé à 60 jours
Le leader du Hezbollah, Naim Qassem, a affirmé lundi que son organisation ne tolérerait aucune justification pour retarder le retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban. "Que se passe-t-il après la période accordée pour le retrait d'Israël ? Israël doit se retirer car les 60 jours sont écoulés. Nous n'acceptons aucune justification pour prolonger d'un instant ou d'un jour", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce par la Maison Blanche que l'arrangement entre le Liban et Israël, supervisé par les États-Unis, resterait en vigueur jusqu'au 18 février 2025. Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou avait indiqué deux jours plus tôt que le retrait israélien du Liban serait retardé, arguant que l'accord de cessez-le-feu n'avait pas été pleinement respecté par le Liban.
Washington a soutenu la position israélienne, estimant qu'une "courte prolongation temporaire du cessez-le-feu est urgente". "Le président Trump s'engage à garantir que les citoyens israéliens puissent retourner en sécurité dans leurs foyers du nord d'Israël, tout en soutenant le président Aoun et le nouveau gouvernement libanais", a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil national de sécurité.
Qassem a révélé que Washington avait initialement proposé aux responsables libanais une extension jusqu'au 28 février, proposition qui a été rejetée. "Personne au Liban ne peut accepter l'extension (du retrait des troupes israéliennes) ne serait-ce que pour un instant. Israël doit partir", a-t-il martelé. Il a ajouté que "toutes les répercussions du retard du retrait seront de la responsabilité de l'ONU, des États-Unis, de la France et de l'entité israélienne", tout en réaffirmant le droit du Hezbollah de répondre à "l'occupation" comme il le juge approprié.