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Le vice-président JD Vance affirme que l'Europe commet un "suicide civilisationnel" par l'immigration de masse
Vance a déclaré sur Fox News que l'Allemagne risquait de se "tuer elle-même" en accueillant des millions d'immigrants en provenance de pays culturellement incompatibles.


Dans des propos qui risquent d'alimenter les tensions transatlantiques, le vice-président américain JD Vance a affirmé que l'Europe, et particulièrement l'Allemagne, commet un "suicide civilisationnel" à travers sa politique d'immigration.
https://x.com/i/web/status/1900919329736028619
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"Si vous avez un pays comme l'Allemagne, où quelques millions d'immigrants supplémentaires arrivent de pays culturellement totalement incompatibles avec l'Allemagne, alors peu importe ce que je pense de l'Europe. L'Allemagne se sera tuée elle-même", a déclaré Vance dans des propos prononcés sur Fox News. Le vice-président a toutefois ajouté qu'il espérait que cela ne se produirait pas, affirmant : "J'espère qu'ils ne feront pas ça parce que j'aime l'Allemagne et je veux que l'Allemagne prospère."
Ces propos s'inscrivent dans la continuité des positions anti-immigration défendues par l'administration Trump et font écho aux préoccupations exprimées par certains mouvements politiques européens concernant l'impact de l'immigration sur l'identité culturelle du continent. Depuis son retour à la Maison Blanche, l'administration Trump a adopté une position de plus en plus critique vis-à-vis des politiques migratoires européennes, particulièrement celles de l'Allemagne sous la chancelière Olaf Scholz, qui a poursuivi certains aspects de la politique d'accueil initiée par sa prédécesseure Angela Merkel. Les propos de Vance interviennent dans un contexte où plusieurs pays européens connaissent une montée des partis d'extrême droite et nationalistes, souvent favorables à des politiques migratoires plus restrictives, rejoignant ainsi certaines positions défendues par l'administration américaine actuelle.
Cette déclaration pourrait compliquer davantage les relations entre Washington et Berlin, déjà tendues sur plusieurs dossiers, notamment concernant le soutien à l'Ukraine et les questions commerciales.