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L'Iran menace de frapper une base britannique abritant des forces américaines
Téhéran réagit à l'ultimatum de Trump et au déploiement de bombardiers B-2 dans l'océan Indien


Un général iranien a averti samedi dans le Telegraph britannique que toute attaque américaine contre l'Iran serait suivie de représailles contre la base britannique de Diego Garcia dans l'océan Indien, qui abrite des forces américaines et où au moins cinq bombardiers furtifs B-2 auraient été récemment déployés. "Il n'y aura aucune distinction entre les forces britanniques ou américaines si l'Iran est attaqué depuis n'importe quelle base dans la région ou à portée des missiles iraniens", a déclaré le général. "Quand le moment viendra, peu importera que vous soyez un soldat américain, britannique ou turc - vous serez ciblé si votre base est utilisée par les Américains."
Des menaces similaires ont circulé dans les médias iraniens, évoquant la possibilité de frappes de missiles balistiques et de drones suicides contre cette installation. Le commandant naval des Gardiens de la révolution, Alireza Tangsiri, a également menacé de bloquer le détroit d'Ormuz, point de passage stratégique pour le commerce mondial du pétrole. "La décision ne m'appartient pas, mais sa mise en œuvre, si", a-t-il affirmé.
Ces déclarations surviennent après que Donald Trump a renouvelé son ultimatum au régime de Téhéran. "Si nous ne parvenons pas à un accord, de très, très mauvaises choses vont arriver à l'Iran", a averti vendredi le président américain. "Je leur ai récemment envoyé une lettre disant qu'ils doivent prendre une décision. Soit nous discutons et trouvons une solution, soit de très mauvaises choses vont arriver."
Des responsables israéliens estiment que des pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis pourraient avoir lieu dans les mois à venir pour déterminer si un nouvel accord nucléaire est possible. Selon de récentes évaluations du renseignement américain, l'Iran pourrait produire suffisamment d'uranium de qualité militaire pour un dispositif nucléaire en moins d'une semaine.