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L'Iran aurait assuré à l'administration Biden le mois dernier qu'il ne chercherait pas à tuer Donald Trump
L'Iran a juré depuis longtemps de se venger de Trump pour avoir ordonné la frappe de drone américaine en janvier 2020 qui a tué Qassem Soleimani, le chef de la Force Qods
La promesse iranienne de ne pas attenter à la vie de Donald Trump, communiquée le 14 octobre et non signalée jusque là, est venue en réponse à une mise en garde américaine envoyée à Téhéran en septembre selon laquelle Washington considère les menaces contre le président nouvellement élu comme une question de sécurité nationale prioritaire. Toute tentative d'atteinte à sa vie serait traitée comme un acte de guerre, ont déclaré des responsables américains au Wall Street Journal (WSJ).
L'Iran a juré depuis longtemps de se venger de Trump pour avoir ordonné la frappe de drone américaine en janvier 2020 qui a tué Qassem Soleimani, le chef de la Force Qods, le groupe responsable des activités militaires secrètes de l'Iran à l'étranger. Des responsables américains estiment que l'Iran a également cherché à cibler d'autres hauts responsables de l'administration Trump impliqués dans l'opération Soleimani et dans la politique de "pression maximale" plus large sur l'Iran.
Trois hauts responsables impliqués dans la politique iranienne du premier mandat de Trump bénéficient toujours d'une protection des services secrets depuis qu'ils ont quitté leurs fonctions en raison de menaces de Téhéran contre leur vie : l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo, l'envoyé spécial pour l'Iran Brian Hook et l'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton. L'administration Biden a augmenté en juillet la protection de Trump par les services secrets, en raison d'informations faisant état d'un projet d'assassinat par l'Iran. L'Iran a récemment rejeté les allégations selon lesquelles il aurait tenté d'assassiner l'ancien président. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghtchi a qualifié les allégations de "comédie de troisième catégorie".
La récente réponse iranienne, qui n'a pas été signée par un responsable spécifique, a réitéré l'accusation de Téhéran selon laquelle Trump a commis un crime en ordonnant la mort de Soleimani, ont déclaré les responsables. Ces derniers sont convaincus que le message de Washington est parvenu au dirigeants à Téhéran, sans préciser si les messages ont été envoyés par l'intermédiaire de la Suisse, qui représente les intérêts américains en Iran.
Ni les hauts responsables américains ni l'entourage de Trump n'ont répondu à la question de savoir si la réponse de l'Iran avait été transmise au président élu. La mission iranienne à New York a quant à elle refusé tout commentaire.