Lufthansa et ITA annoncent la reprise des vols vers Israël
La décision de ces compagnies intervient dans le contexte des négociations en cours pour mettre fin à la guerre à Gaza
Le groupe Lufthansa, qui comprend cinq compagnies aériennes différentes, a annoncé jeudi qu'il reprendrait progressivement ses vols vers l'aéroport Ben Gourion à partir du 1er février, dans environ deux semaines. Cette décision intervient dans le contexte des négociations en cours pour mettre fin à la guerre à Gaza. Dans un premier temps, la reprise se fera de manière échelonnée selon le planning suivant : un vol quotidien de Lufthansa vers Francfort et Munich, un vol quotidien de Swiss International vers Zurich, un vol quotidien d'Austrian Airlines vers Vienne, trois vols hebdomadaires opérés par Brussels Airlines et deux vols hebdomadaires d'Eurowings vers Düsseldorf.
Plus tôt dans la semaine, la compagnie aérienne italienne ITA avait également annoncé son intention de reprendre ses vols vers Israël le 1er février. De plus, le géant hongrois du low-cost Wizz, qui était revenu de manière limitée en Israël avec des vols vers Larnaca en décembre, a augmenté cette semaine le nombre de destinations desservies depuis Ben Gourion. Désormais, Wizz propose à nouveau des vols depuis Israël vers Londres, Bucarest, Budapest, Vienne, Athènes, Milan, Rome et Abou Dabi.
Ces deux dernières semaines, depuis le début de l'année 2025, la compagnie néerlandaise KLM et Air Seychelles ont également repris leurs activités dans le pays. Cependant, un grand nombre de compagnies aériennes étrangères, notamment celles qui assurent des liaisons entre Israël et l'Amérique du Nord, n'ont pas encore annoncé de changement dans leur date de retour prévue.
Le 1er janvier, la commission économique de la Knesset a approuvé un amendement à la loi gelant la protection des consommateurs accordée aux acheteurs de billets d'avion, dans le but d'inciter les compagnies aériennes étrangères à revenir en Israël. Hier, le président de la commission, le député David Bitan (Likoud), a annoncé sa décision de soumettre l'amendement au vote final en séance plénière, compte tenu du retour de plusieurs compagnies et de l'intention du gouvernement d'approuver une garantie pour financer l'indemnisation des passagers des compagnies qui ajouteront des vols vers les États-Unis et le Canada.